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L’hiver de nos Canaris en volières extérieures


Nos Canaris eux aussi peuvent passer l’hiver au froid dans des volières extérieures et cela même dans les régions les plus froides de France.

Beaucoup d’éleveurs de Canaris sont surpris quand je leur indique qu’ils peuvent laisser leurs oiseaux dehors pendant l’hiver et qu’ils résistent très bien au froid.

Les éleveurs sont encore très nombreux à redouter le froid pour leurs protégés. Pourtant des Canaris passent l’hiver dehors dans certains départements de la France, où cela fait plusieurs années que le thermomètre descend en dessous de – 25. Cependant, pour ne pas rencontrer de problèmes avec cette méthode d’élevage, il est impératif de respecter quelques règles.

1° Il faut que les oiseaux soient installés dehors dès la fin de la période d’élevage, c’est-à-dire en juillet et qu’ils y restent pendant tout l’été et l’automne de telle sorte qu’ils puissent s’habituer progressivement à la baisse de la température.

Il n’est en effet jamais question de faire passer l’hiver dehors à un oiseau qui a vécu jusqu’en Novembre dans une pièce d’élevage chauffée, ce serait le condamner à une mort certaine.

Cette première règle fait qu’il est impossible d’utiliser cette méthode pour les oiseaux qui participent aux concours ou pour les oiseaux qui sont acquis à l’automne.

2°Il faut que la volière soit suffisamment spacieuse de telle sorte que les oiseaux puissent voler, il faut par ailleurs, que celle-ci dispose d’un abri qui permet aux oiseaux de se protéger contre les grands vents et contre la pluie.  

 



 

Cet abri devra être spacieux et disposer d’un nombre suffisant de perchoirs pour permettre à tous les oiseaux de s’abriter. Cependant, il ne faudra pas être surpris de voir quelques sujets rester dehors, même la nuit par périodes de grands froids. Il arrive que quelques oiseaux couchent systématiquement dehors et ignorent l’abri. Il ne faut pas que les oiseaux soient dans l’humidité, c’est pourquoi il sera important que le sol de la volière extérieure soit recouvert de gravier, de telle sorte que l’eau s’infiltre et que les oiseaux ne soient pas dans la boue. 

3°Il faut varier l’alimentation avec la baisse de la température. Il est en effet très important que la nourriture distribuée tienne compte de l’évolution de la température (plus la température baisse, plus l’alimentation devra être riche). Le mélange de graines devra voir ses proportions varier avec l’apparition ou l’augmentation du lin, niger ou chènevis. La distribution de pâtée devra être plus importante et les vitamines devront être données régulièrement. Il faudra faire attention à l’eau de boisson et prendre les dispositions pour la renouveler plusieurs fois par jour ou installer dans la volière un abreuvoir antigel. Il est très important que les oiseaux aient de l’eau à leur disposition, même pendant les grands froids. Par ailleurs, il est possible de mettre la baignoire, les Canaris continuant à se baigner ; il faudra néanmoins, prendre la précaution de mettre cette baignoire seulement à midi et de l’enlever aussitôt que les oiseaux se seront baignés.

Cette méthode d’élevage qui consiste à laisser les oiseaux dehors pendant l’hiver permet aux Canaris d’arriver en bonne condition physique au moment de l’élevage. Cette méthode permet aussi à l’éleveur de maitriser parfaitement le début de la saison d’élevage. Les Canaris résistent très bien au froid, en respectant quelques règles élémentaires, nous pouvons sans aucun problème, faire passer l’hiver à nos Canaris en volières extérieures.

Pour être en parfaite équation avec le récit ci-dessus, je voudrai ajouter que cette expérience, je l’ai vraiment testé et vécue quand jeune éleveur je m’étais lancé, dans l’élevage de la Canari culture (avec presque 50 Canaris rouge). Ce fût une expérience vraiment réussie, aucune perte d’oiseaux. Sachant me rappeler que la température était tombée a – 17 au plus fort des jours très froids. En plus, je me souviens que lors de la période de reproduction, les nids ne comportaient pas moins de 4 ou 5 oisillons et cela avec des reproducteurs ayant passé l’hiver à l’extérieur. 

 

Joseph Roc

DTN de la FFO

 

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