Il faut savoir que les hybridations d’oiseaux ne sont pas rares. Il est bien connu que l’hybridation peut conduire au développement de nouvelles espèces.
Perruche Derby
Néanmoins, lorsque l’on découvre l’univers des oiseaux, il n’est pas rare que les Mutations et l’hybridation soient confondues. Pourtant, cela n’a rien à voir.
Une Mutation : Cela peut se transcrire par la couleur changeante du plumage (Phénotype).
Une hybridation : Vient quant à elle, du croisement entre deux espèces différentes. Les Hybrides ne sont pas toujours stériles. Il est donc déconseillé de procéder à la création pour certaines d’entre elles. Toutefois, le travail des Mutations de manière déraisonné est tout aussi nocif aux oiseaux qui, au fil des générations tendent à ne développer que des Mutations au risque de voir le type sauvage (Ancestral), disparaître selon les espèces.
C’est pour cette raison, que je mets en garde les éleveurs notamment ceux qui ont peu d’expérience dans l’élevage et notamment dans celles des « Psittacidé » que je me suis penché, à savoir certaines catégories de grandes Perruches qui sont pour un profane, difficiles à reconnaître.
Perruche à Collier
Au grand désespoir de certains éleveurs et particulièrement à ceux qui concourent dans divers championnats, je rappelle que dans le monde des Psittacidés, tous sujets hybridés, sont déclassés et non jugés. Il est donc pas nécessaire de vouloir dénaturé des espèces qui ne demandent qu’à s’enrichir par la sélection.
Perruche à Moustache
Sur les photos ci-jointes : Un exemple qui a été répandu à un certain moment. Accoupler ces diverses catégories d’oiseaux entre elles. Ce n’est parce qu’elles possèdent pour la plupart un collier que l’on peut les marier… Pourquoi cette vigilance envers des espèces qu’il faut plutôt sélectionner et préserver le plus naturellement possible ?
Perruche Grand Alexandre
Tout simplement que notre législation actuelle, mets le monde de l’Ornithologie à Genoux….Nos lois, décrets envers notre passion est très destructive, obligations de déclarations pour l’instant de certaines catégories d’oiseaux non domestiques à un organisme sorti de nulle part,
et demain ?
C’est pourquoi, il ne faut pas être résigné à ne plus élever les espèces non domestiques quelles quelles soient.
Notre Fédération n’a-t-elle pas été la première à avoir adhéré à une grande coalition pour défendre notre passion au plus haut niveau de l’état. A la lecture de certains comptes rendus récemment, la bataille n’est pas perdue.
Je dis non, tout n’est pas perdu, nous éleveurs ne faisons pas n’importe quoi ! Gardons confiance. Le jour viendra où les mouches auront changé d’âne.
Conclusions : J’ai par la rédaction de cet article je l’espère, mis l’accent sur le sens que peut apporter l’éleveur dans la préservation des oiseaux captifs. Les éleveurs de nos Clubs, de nos Fédérations sont et doivent être des personnes responsables. Et ils le sont, j’en suis persuadé.
Le D.T.N de la FFO
Joseph Roc
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